Anatomie Microscopique du Muscle et fonctionnement moléculaire
Ces schémas ont pour but de montrer les structures intrinsèques du Muscle.
Sur une coupe simple, on voit que le muscle est recouvert d’une aponévrose plus ou moins résistante. (Notion de hernie musculaire - du Biceps, par exemple - au travers d’une brèche aponévrotique). Les cloisonnements internes délimitent des faisceaux de fibres musculaires. Entre les faisceaux, cheminent de nombreux capillaires sanguins, qui ont un rôle trophique et métabolique puisse qu’ils apportent aux fibres musculaires, l’oxygène nécessaire à leur contraction.
La fibre musculaire unitaire, examinée au microscope électronique, montre des dispositions anatomo - fonctionnelles complexes :
1 - La fibre musculaire est constituée de myofibrilles élémentaires
2 - chaque myofibrille est elle - même composée de molécules de myosine, dont l’ensemble forme le disque sombre, et de molécules d’actine, formant le disque clair.
3 - Chaque fibre musculaire est revêtue d’un réseau formé de structures tubulaires anastomosées verticalement, et de tubes pénétrants. L’ensemble forme « le réticulum sarcoplasmique ». Sa fonction est importante : ce réseau assure la propagation du potentiel d’action, et la libération du Ca++ nécessaire à la contraction.
– La contraction de la fibre musculaire résulte alors de la pénétration des filaments d’actine entre les filaments de myosine (globalement, raccourcissement du muscle en contraction).
En bref, il existe dans le muscle de nombreux capillaires, nécessaires à l’irrigation et au métabolisme du muscle.
Au niveau de la fibre musculaire il existe de très fines structures (le réticulum sarcoplasmique) dont le fonctionnement est nécessaire à la contraction de la myofibrille.
Ces données intéressent le rééducateur, car le maintien de la souplesse de ces structures profondes dans un muscle paralysé, conditionne la récupération en cas de ré - innervation (souvent tardive).
Dans ce cas, les moyens d’action sont indirects : Massages musculaires, mobilisation passive des muscles paralysés par étirements passifs en les mettant en situation d’antagonistes, et les solliciter dans leur chaîne musculaire. Le but est d’éviter la dégénérescence des structures profondes du muscle, dans l’espoir d’une récupération neurologique.
Pr Gérard Outrequin - Dr Bertrand Boutillier - Toute reproduction interdite
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